Un album « populaire »
Nous autres des 2 Frères
Sara-Maude DUCHESNE
Originaires de Chapais, un petit village du Nord-du-Québec, les 2Frères, Erik et Sonny Caouette, ont proposé un premier album en avril 2015 et ont reçu plusieurs critiques dès sa sortie, certaines positives, certaines négatives. Comparés à d’autres artistes émergents, tels que Klô Pelgag ou Hubert Lenoir, les 2Frères se sont fait reprocher un manque de recherche ou d’originalité dans l’écriture de leurs chansons. Le duo folk s’est remis en question, mais les frères Caouette ont décidé de continuer à créer le type de musique qu’ils aimaient produire : « C’est sûr que t’écoutes ta musique, tu te poses des questions, tu te dis : “Est-ce que c’est vrai que c’est facile ?” [Érik Caouette] »[1]. Nous autres a d’ailleurs connu un succès populaire fulgurant : le public québécois est tombé en amour avec ce premier album abordant des thèmes auxquels les auditeurs ont réussi à s’identifier. En fait, cet album se traduit comme une véritable œuvre populaire, en raison de son succès, certes, mais aussi au regard du sens de l’adjectif « populaire » : les chansons de Nous autres reflètent le peuple québécois, ses valeurs, sa culture.
Tout d’abord, on peut affirmer que cet album est populaire au sens de succès, de réussite. L’album Nous autres des 2Frères a en effet connu un succès monstre, et ce, dès sa sortie. Ce dernier a été certifié disque d’or (40 000 copies vendues) et disque platine (80 000 copies) en 2016 et deux ans après sa parution, l’album avait été vendu à 120 000 exemplaires, un plateau que peu d’artistes ont eu la chance d’atteindre en si peu de temps[2]. En plus de ce succès de ventes, plusieurs prix ont été remis au groupe et à son entourage en lien avec ce premier album. Au gala de l’ADISQ en 2016, ils ont remporté le Félix « Album pop de l’année » ainsi que celui du « Groupe de l’année »[3]. La même année, ils ont aussi été mis en nomination dans trois autres catégories, soit « Album de l’année » (meilleur vendeur), « Chanson de l’année » avec leur pièce « Nous autres » et « Révélation de l’année »[4]. L’année suivante, toujours au gala de l’ADISQ, ils ont eu deux autres nominations dans les catégories « Album de l’année » (meilleur vendeur) et « Groupe ou duo de l’année »[5]. En outre, Steve Marin a remporté un prix de la SOCAN pour la chanson populaire de l’année avec « Qu’est-ce que tu dirais »[6], l’une des pièces de l’album. Par ailleurs, Steve Marin est souvent considéré comme « le troisième frère »[7] : il a participé à l’écriture de nombreuses chansons et il est maintenant un bon ami du duo. On peut donc affirmer que la population a adoré le premier album de ce groupe, puisqu’il a connu un succès incroyable ; il s’agit indéniablement d’un album populaire.
Cette réception de l’album Nous autres s’explique en partie par le fait qu’il s’agit, au deuxième degré, d’un album «populaire», c’est-à-dire qu’il « parle » au peuple. Dans ce cas, « populaire » signifie qui est « propre au peuple » (Le petit Robert), qui manifeste ses croyances, ses traditions populaires. Cette définition colle très bien à l’album Nous autres, car celui-ci laisse paraître plusieurs facettes de la société québécoise et certaines valeurs qui sont exprimées dans les différentes chansons. En fait, cet album peut même être considéré comme identitaire: il reflète l’identité du peuple québécois telle que décrite dans Le code Québec[8], un ouvrage qui guidera notre réflexion à propos de l’album des 2Frères. Publié en 2016, cet essai prolonge, en quelque sorte, une étude sociologique parue en 1978, Les 36 cordes sensibles des Québécois d’après six valeurs vitales. Un des auteurs du Code Québec, Jean-Marc Léger, fasciné par cette étude, a en effet décidé d’actualiser cette réflexion. L’essai vient à la conclusion qu’il y a sept critères qui font des Québécois un peuple unique. Plusieurs de ces critères peuvent être associés à l’album des 2Frères, permettant de comprendre en quoi, justement, Nous autres a su toucher la fibre identitaire du public et ainsi devenir un album populaire.
Un album « villageois »
Le premier élément tiré du Code Québec qu’on peut associer à l’album est le critère « Villageois ». Il regroupe principalement les aspects suivants : la région, la famille et le nationalisme. À plusieurs reprises, ces différents thèmes sont abordés sur l’album. Pour ce qui en est de la région, sachant qu’il existe plusieurs petits villages sur un très vaste territoire, il semble que les Québécois possèdent un grand sentiment d’appartenance à leur région : « L’esprit de clocher est bien vivant au Québec. Le Québec n’est pas homogène et est composé de plusieurs régions où le sentiment d’appartenance est profond »[9]. Dans la chanson « Nous autres », on remarque bien cet esprit :
Entre l’Abitibi pis le Lac-Saint-Jean
Y a un p’tit village où on en a vécu tant
Des feux dans l’pit de sable, pis toutes les niaiseries au p’tit parc
Quand on y pense, c’était vraiment pas plate[10]
On mentionne que le « p’tit village » se situe entre deux régions éloignées des grands centres urbains ; le registre familier («p’tit») accentue d’ailleurs l’attachement ressenti à l’égard du village. Par la suite, on décrit les aventures qui sont vécues dans ce petit coin de pays. Bien qu’il y ait peu d’activités, les personnages ont trouvé des façons de s’amuser dans leur village et les événements qu’ils ont vécus les ont marqués : l’adverbe « tant » amplifie la quantité de « feux » tenus dans «l’pit de sable» et ces feux, en eux-mêmes, constituent une coutume assez typique au Québec ; les « niaiseries », terme familier qui désigne des actions banales visant à passer le temps, évoquent aussi un souvenir « vraiment pas plate ». Le quotidien en région est donc dépeint de manière positive dans la chanson « Nous autres ».
Dans cette même chanson, on retrouve aussi des éléments concernant la famille, une valeur caractéristique du peuple québécois :
Y’a rien d’plus important qu’l’amour qui nous rassemble
Rien qui traverse le temps si ben qu’la vie ensemble
Les tristesses, les chagrins on l’sait qu’ça passera
En famille, entre amis d’puis toujours c’est comme ça
Dans ce passage, la famille est décrite comme un pilier, constitué de personnes avec qui on vit plusieurs émotions positives (« l’amour ») comme négatives (« les tristesses », « les chagrins »). Le passage est également ponctué de termes qui évoquent la communauté, la solidarité (« rassemble », « ensemble » et « entre » tout particulièrement), qu’on peut rattacher à un esprit familial. Le nom même du duo et la complicité évidente des 2Frères illustrée dans le livret témoignent du reste de la place privilégiée qu’occupe la famille dans leur univers chansonnier.
Cette image d’une société tissée serrée, fondée par ailleurs sur une culture bien différente de celle du reste du Canada, apporte une autre caractéristique du peuple québécois, ce peuple qui se retrouve en minorité sur le continent nord-américain en raison de la langue française : selon Le code Québec, les Québécois sont un peuple nationaliste, à ce point que deux référendums portant sur la souveraineté du Québec ont été tenus en 1980 et en 1995. Bien que la tenue d’un troisième référendum soit peu probable, le nationalisme reste marqué dans les esprits de bien des Québécois :
Moi j’habite dans la plus grande
Dans la plus belle des provinces
Un p’tit pays dans un plus grand
Ce passage de la chanson « Dans not’ salon » représente bien l’aspect nationaliste. La figure d’opposition entre le « p’tit pays » (le Québec) et le « plus grand » (le Canada) éloigne la province francophone, « la plus grande » et « la plus belle » d’ailleurs, des autres provinces. Le Québec est clairement identifié comme un pays dans la chanson et on peut déduire que le nationalisme y est présent. Ainsi, par ces trois éléments, on perçoit cette dimension « Villageois » dans le premier album des 2Frères.
Nous autres, l’esprit du « consensus »
Le deuxième critère du Code Québec caractérisant le peuple québécois et qui transparaît sur l’album des 2Frères est l’aspect « Consensus ». Être consensuel peut se révéler de différentes façons ; pour les Québécois, il semble qu’ils tentent d’éviter la chicane, notamment lorsqu’il est question de religion ou de politique. Leur désir d’obtenir un consensus est réel: « Nous voulons parler d’une seule voix pour nous entendre. Nous avons peur de la division »[11]. Sur l’album, cette peur et la recherche du consensus s’expriment par le rassemblement, par l’esprit de communauté, et ce, dès le titre de l’album: l’expression familière Nous autres, qui est également le titre de la deuxième pièce de l’album, représente cet esprit de communauté, elle inclut tout le monde en quelque sorte. Le pronom « nous » exploité dès le titre est d’ailleurs omniprésent dans l’ensemble de l’album : on le retrouve dans le titre de la chanson « Dans not’salon » ; dans les paroles de « Maudite promesse » (« chez nous », « nos belles années », « notre passé »), de « Qu’est-ce que tu dirais » (« nous deux », « J’nous verrais ben à l’horizon ») et de « Casseroles et clairons » (« C’est c’qu’aimaient bien nous raconter nos grands-parents », «L’histoire va nous donner raison»), plus particulièrement. Ce « nous » est inclusif, c’est le pronom qui évoque le consensus.
En parcourant l’album, un champ lexical qui représente bien ce critère peut être élaboré. En effet, les mots « rassemble », «ensemble», « feux », « famille » et « chalet » peuvent notamment être regroupés. Les mots « rassemble » et « ensemble » évoquent cet esprit de communauté présent au Québec en rappelant une réunion entre amis ou en famille. Le mot «feux» peut aussi y être associé : comme abordé précédemment, le « feu » désigne un feu de camp, un événement rassembleur durant les soirées de l’été (on retrouve à cet égard une photographie d’un « feu sur la plage » dans le livret). En dernier, un «chalet» est un endroit où plusieurs rassemblements se font : que ce soit en famille ou entre amis, un chalet est un espace chaleureux favorisant les rassemblements et qui forgent cet esprit de communauté, voire le consensus.
Un album à la tonalité « heureuse »
Le troisième critère qu’on peut mettre en relation avec Nous autres est l’aspect « Heureux ». Que ce soit par la joie de vivre ou par les petits bonheurs du quotidien, les Québécois composent une société heureuse selon Le code Québec et c’est l’une des caractéristiques qui décrit « le mieux les Québécois d’aujourd’hui, selon l’étude sémiologique » : « Les Québécois sont de bons vivants qui privilégient le plaisir avant tout »[12]. Cette quête du bonheur se remarque entre autres dans le refrain de la chanson « À la vie ou à la mort » : « j’espère vivre heureux ». Tout au long de cette chanson, le personnage essaie d’acquérir un certain bonheur malgré les difficultés qu’il doit traverser. Ce bonheur n’est toutefois pas facile à gagner et peu ont le privilège de s’en procurer : « On a mis un prix su l’bonheur ».
Dans la sixième chanson de l’album, « Road Trip », on perçoit également cette caractéristique des Québécois à travers l’intense joie de vivre des spectateurs mis en scène dans la pièce :
C’est une histoire d’amour
Autant de villes, de visages qui en ont long à dire
On relate l’ambiance d’un spectacle à Dolbeau, spectacle dont on retrouve une photographie dans le livret : la foule, nombreuse, « déborde jusqu’au balcon », elle « chante par cœur pis avec tout son cœur ». Ce sont les visages de ce public «qui en ont long à dire», expression sous-entendant que les spectateurs ont du plaisir à les écouter performer. La chanson, la musique prennent d’ailleurs une place privilégiée dans la culture québécoise selon Le code Québec[13]. Les événements collectifs tels que les spectacles sont un autre élément faisant des Québécois un peuple « heureux ». Les matchs de hockey en sont un exemple frappant, plus particulièrement ceux du Canadien de Montréal, une équipe qui occupe « tant de place dans le cœur, l’histoire, l’imaginaire d’une population »[14] :
J’suis celui qui crie trop fort
Quand c’est l’Canadien qui « score »
C’est la coutume, au premier rang
J’manque pas un match su’ mon divan
Dans la pièce « Dans not’ salon », on met en scène un moment entre amis qui se rassemblent, dans « l’ salon » comme l’indique justement le titre, pour visionner un match et célébrer chacun des buts « scorés ». Le bonheur associé à la victoire de l’équipe nationale est bien important dans le quotidien de plusieurs Québécois, le hockey est comme une religion au Québec et cela transparaît dans cette chanson. Le hockey est l’une des multiples facettes qui rendent ainsi le Québécois «heureux».
La « fierté » de Nous autres
En dernier, on peut relever des éléments de l’album des 2Frères qui rejoignent le critère « Fier » du Code Québec. La fierté est un sentiment qui peut s’exprimer de différentes manières. Pour définir la fierté chez les Québécois, Le code Québec cible des éléments clés : « Les Québécois sont des êtres fiers. Fiers de leur joie de vivre, fiers de leur ouverture, fiers de leur capacité d’adaptation, fiers de leurs racines, fiers de leur créativité et fiers de leurs réussites »[15]. Cette fierté se retrouve en partie dans la chanson « Road Trip » :
C’est moi qui a l’plus beau des métiers
Ça gagne pas vraiment cher de l’heure
Mais c’est d’l’amour direct au cœur
Tant qu’ y'aura d’l’espoir à partager
C’est toute ma vie que je veux chanter
Dans ce passage, on indique que le métier d’artiste peut parfois s’avérer difficile, notamment parce qu’il rapporte peu. La fierté se reflète dans le bonheur que les artistes éprouvent lors de leurs performances, qui leur procurent rien de moins que « d’l’amour en direct ». De plus, les Québécois étant fiers de leurs racines, on peut avancer qu’ils sont fiers de leur langue. Elle fait partie de leur culture, de ce qui les différencie sur le continent nord-américain, mais aussi des autres nations francophones en raison de leur façon particulière de s’exprimer. Sur l’album des 2Frères, on retrouve ce langage familier: des contractions de termes comme « J’m’étais », « j’me sens », « Et d’pas nous abandonner », « Pis qu’y reste » (« Maudite promesse ») ou « sur l’bord de l’eau », « J’t’emmènerais », « Qu’le monde », « p’tit » (« Qu’est-ce que tu dirais? ») ; une prononciation singulière telle que dans les passages « c’est frette », « les bras d’in airs » (« Dans not’ salon ») ou « t’es resté drette » (« Pépé ») ; des expressions québécoises telles que « le moral qui vire "dessour"», « son gros char » (« Dans not’ salon») ou « être niaiseux », « nous r’mettre sur l’piton » (« Pépé »). L’usage de ce registre, associé à cette nation, traduit une certaine fierté à l’égard de la culture québécoise.
Pour terminer, les 2Frères proposent, avec Nous autres, un album populaire et pas uniquement en raison de ses chiffres de vente. L’album véhicule en effet une certaine image du Québec, du peuple québécois, qui cadre bien avec l’identité définie dans l’essai Le code Québec. Cette dimension identitaire justifie probablement une partie du succès du duo : le public se reconnaît dans les chansons offertes sur ce premier album. À la suite de leur premier succès, les 2Frères ont proposé un deuxième album intitulé La route, en 2017. Ils ont gardé ce style, ces thématiques qui semblent avoir touché les Québécois. Cet album a aussi connu un grand succès populaire. Dans une société québécoise dont l’identité est à redéfinir[16], il faut croire que certains traits culturels exprimés dans les chansons des 2Frères font toujours l’unanimité auprès du public…
[1] Philippe PAPINEAU. « 2Frères, sereins dans le succès et dans la critique », Le Devoir, 12 juillet 2018 [En ligne] https://www.ledevoir.com/culture/musique/532228/musique-2freres-sereins-dans-le-succes-et-dans-la-critique (page consultée le 13 mai 2023).
[2] Ibid.
[3] Ronald GEORGES. « 2Frères et Jean Leloup remportent deux Félix au Gala de l’ADISQ », Radio-Canada, 28 octobre 2016 [En ligne] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/811490/adisq-gala-2016-coeur-pirate-nolin-2freres (page consultée le 13 mai 2023).
[4] ARCHIVES GALA DE L’ADISQ. « 2016-Artistique », Gala de l’ADISQ [En ligne] https://www.adisq.com/gala/archives/2016/ (page consultée le 8 mai 2023).
[5] ARCHIVES GALA DE L’ADISQ. « 2017-Artistique », Gala de l’ADISQ [En ligne] https://www.adisq.com/gala/archives/2017/ (page consultée le 8 mai 2023).
[6] Dominique FORTIN. « Steve Martin remporte un prix d’écriture de la SOCAN », L’avantage gaspésien, 19 octobre 2017 [En ligne] https://www.lavantagegaspesien.com/article/2017/10/19/steve-marin-remporte-un-prix-d-ecriture-de-la-socan (page consultée le 3 avril 2023).
[7] Vanessa GUIMOND. « Une formule gagnante », Le journal de Montréal, 4 novembre 2017 [En ligne] https://www.journaldemontreal.com/2017/11/05/une-formule-gagnante (page consultée le 12 mai 2023).
[8] Pierre DUHAMEL, Jean-Marc LÉGER et Jacques NANTEL. Le code Québec : Les sept différences qui font de nous un peuple unique au monde, Montréal, Les Éditions de l’Homme, 2016.
[9] Ibid., p.146.
[10] 2FRÈRES. Nous autres, MP3 Disques, 2015. À moins d’indications contraires, toutes les paroles des chansons exploitées dans ce travail sont tirées du livret de cet album. Pour alléger la présentation, la référence ne sera donc pas indiquée à chaque fois.
[11] Pierre DUHAMEL, Jean-Marc LÉGER et Jacques NANTEL.op.cit., p.78.
[12] Ibid., p.46.
[13] Ibid., p.51.
[14] Ibid., p.56.
[15] Ibid., p.209.
[16] « Quels sont les principaux enjeux identitaires de la société québécoise? », dans La Presse, samedi 26 mars 2022, p. DÉBATS_12.
© MP3-Disques
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MÉDIAGRAPHIE
Album étudié
2FRÈRES. Nous autres, MP3 Disques, 2015.
Sur les 2Frères
DUHAMEL, Pierre, Jean-Marc LÉGER et Jacques NANTEL. Le code Québec : Les sept différences qui font de nous un peuple unique au monde, Montréal, Les Éditions de l’Homme, 2016, 248 p.
FORTIN, Dominique. « Steve Martin remporte un prix d’écriture de la SOCAN », L’avantage gaspésien, 19 octobre 2017 [En ligne] https://www.lavantagegaspesien.com/article/2017/10/19/steve-marin-remporte-un-prix-d-ecriture-de-la-socan.
GALA DE L’ADISQ. « Archives », Gala de l’ADISQ [En ligne] https://www.adisq.com/gala/archives.
GEORGES, Ronald. « 2Frères et Jean Leloup remportent deux Félix au Gala de l’ADISQ », Radio-Canada, 28 octobre 2016 [En ligne] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/811490/adisq-gala-2016-coeur-pirate-nolin-2freres.
GUIMOND, Vanessa. « Une formule gagnante », Le journal de Montréal, 4 novembre 2017 [En ligne] https://www.journaldemontreal.com/2017/11/05/une-formule-gagnante.
PAPINEAU, Philippe. « 2Frères, sereins dans le succès et dans la critique », Le Devoir, 12 juillet 2018 [En ligne] https://www.ledevoir.com/culture/musique/532228/musique-2freres-sereins-dans-le-succes-et-dans-la-critique.
« Quels sont les principaux enjeux identitaires de la société québécoise? », dans La Presse, samedi 26 mars 2022, p.DÉBATS_12.