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Ce dense jardin de l'existence

Désherbage de Tire le coyote

Maude BOUCHARD

 

 

Benoit Pinette, alias Tire le coyote, est un auteur-compositeur-interprète doté d’une voix distinctive qui insuffle une grande sensibilité à ses compositions. Avant de voler en solo, il a été le membre fondateur du groupe Fono Jône, avec lequel il a participé à des évènements d’envergure comme les Francofolies de Montréal. Ce n’est qu’en 2008, à la suite de la séparation du groupe, qu’il s’est lancé dans une carrière solo sous le pseudonyme artistique de Tire le coyote. Évidemment, ce nom cocasse, il ne l’a pas choisi sans raison : «c’est en référence aux vieux westerns de Sergio Leone que [sa] mère écoutait très religieusement»[1]. Inspiré depuis l’adolescence par certains grands noms de la musique américaine tels que Hank Williams, Woody Guthrie et Bob Dylan, Benoit Pinette adopte ainsi pour ses trois premiers albums un son davantage country folk ; c’est en 2011 qu’il lance son premier album studio complet, Le fleuve en huile, puis il enchaîne avec Mitan, en 2013, et Panorama, en 2015. Il remporte d’ailleurs, en 2015, le prix de l’album folk de l’année avec Panorama au Gala alternatif de la musique indépendante du Québec (GAMIQ). En 2017, toujours accompagné des musiciens avec lesquels il évolue depuis plusieurs années, soit ses guitaristes Shampouing (Benoît Villeneuve) et Simon Pedneault, Benoit Pinette fait l’une des sorties les plus remarquées de la nouvelle cuvée de chansons québécoises : son quatrième opus Désherbage. Sur cet album,  le thème du désherbage constitue un fil conducteur pour tisser un lien fort et authentique entre ses dix chansons. Bien que les mauvaises herbes de son jardin puissent être denses et ô combien nombreuses, celle de la mort, celle née de la froideur de la société actuelle et celle de l’amour s’avèrent particulièrement foisonnantes.

 

Le désherbage est une pratique qui consiste à limiter la propagation des mauvaises herbes afin de réduire leur nuisibilité sur les plantes cultivées. Ainsi, dans le cadre de cet album, le désherbage devient une métaphore qui permet d’aborder de façon brillante et poétique les aléas de l’existence. Homme de son époque, Benoit Pinette semble conscient des failles du quotidien, qu’il tente d’élaguer de son jardin telle une mauvaise herbe pour en dégager les bonnes plantes comme l’avenir, l’espoir, la liberté... Pour y parvenir, il est confronté à la tempête de sentiments que peuvent provoquer la mort ou encore certaines facettes de l’amour, et qui représentent alors les mauvaises herbes dont il veut se débarrasser pour permettre au bonheur de grandir. L’esthétique de la pochette de cet album illustre d’ailleurs cette métaphore pour traiter de certains sujets avec une grande sensibilité. D’une part, le «campeur», soit un véhicule qui est utilisé pour voyager, représente l’ouverture sur le monde, les rêves, la liberté. On peut rapidement y associer une sensation de plaisir ou le sentiment de bonheur qui en découlent. On pourrait donc penser que ce véhicule correspond aux bonnes plantes du jardin. D’autre part, l’arbre bien enraciné poussant à travers le campeur représente quant à lui les mauvaises herbes, celles qui nuisent à la croissance des bonnes plantes et qui, dans cette illustration, empêchent complètement le véhicule de bouger et de partir en quête de sens, de liberté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans un premier temps, sur Désherbage, l’une des mauvaises herbes devant être arrachée est celle de la mort. Sur la pochette de l’album, cette thématique pourrait être l’une des branches de l’arbre freinant le campeur. Plus concrètement, dans «Le ciel est backorder», la mort ainsi que les sentiments qui en découlent sont abordés. Dans cette chanson, la maladie grave, celle qui frappe de façon injuste et par malchance un être qui nous est cher, puis qui mène à sa mort, est représentée tel un défi qui doit être relevé, un obstacle à franchir pour en sortir plus fort. D’abord, un vaste champ lexical illustre le thème de la maladie : «carnage», «folie», «morceaux de vie», «courage», «défi», «mort», «adieux», «agonie», «malchance», «paradis». En utilisant certains mots comme «carnage», «folie», «agonie» et «mort», on admet que le passage vers la mort ainsi que les moments précédant celle-ci ne sont pas faciles à traverser, voire qu’ils sont cruels et éprouvants. Toutefois, en employant également des mots comme «courage», «défi», «adieux» et «paradis», on allège la lourdeur de cet évènement triste en y ajoutant une touche d’espoir. Lorsqu’on fait preuve de courage, c’est qu’on parvient à puiser en nous la force nécessaire, celle qui permet d’affronter la souffrance et les circonstances difficiles reliées à la mort, qui est d’ailleurs atténuée en étant qualifiée de «défi». De plus, c’est en quelque sorte une chance de pouvoir faire ses «adieux», c’est-à-dire de pouvoir saluer une personne qui nous est chère une dernière fois avant qu’elle quitte définitivement vers le «paradis», un endroit qui inspire la paix et la confiance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite, dans «Le ciel est backorder», la maladie est un état qui survient subitement, injustement, et qui peut toucher n’importe qui : «Quand ton corps est une cage où l’on enferme la maladie / Tu veux reprendre le tirage sous prétexte de tricherie»[2]. Dans ce passage, deux figures de ressemblance, soit deux métaphores, illustrent cette injustice. Premièrement, on associe le corps à une cage. En y allant d’une telle comparaison, l’auteur-compositeur-interprète nous pousse à comprendre la détresse psychologique et la souffrance physique d’une personne qui est sur le chemin de la mort. En effet, celle-ci se sent piégée et coincée dans un corps qui arrive à échéance. Aucune sortie ne lui permet de s’échapper, ce qui peut l’entraîner dans l’état de « folie » évoqué par Pinette dans cette chanson. Deuxièmement, toujours sous forme de métaphore, on compare avec ironie le fait d’être subitement atteint par la maladie à un tirage qu’on voudrait « reprendre sous prétexte de tricherie ». Un tirage, c’est l’action de prélever au hasard et de façon aléatoire un élément dans un ensemble. Or, habituellement, lorsqu’on est le gagnant d’un quelconque tirage, les bénéfices sont davantage positifs, ce qui suscite la joie et la gratitude. Ainsi, en attribuant avec ironie le fait d’être touché par une maladie au tirage de la malchance, le sentiment d’injustice face à une telle situation est amplifié. Finalement, tout comme on a pu le constater avec le champ lexical mentionné précédemment, dans cette chanson, on atténue l’évènement triste qu’est la mort en y posant un regard de douceur et d’espoir : «Si la mort fait le voyage et qu’elle se pose sur ton lit». Dans ce passage, il y a présence d’un euphémisme. La mort, qui est un sujet angoissant, est atténuée grâce à sa comparaison avec un voyage. Pour plusieurs, le voyage suscite des sentiments de bonheur, de liberté, de délivrance. Ainsi, on peut en déduire que la mort sera réparatrice ; elle soulagera la personne souffrante, ce qui peut être très rassurant pour son entourage. Ce message d’espoir et de courage transmis à travers le texte est également perceptible dans la musique de cette chanson. Effectivement, à la toute fin, lorsque les paroles sont terminées, la musique monte en crescendo et nous donne l’impression de s’envoler jusqu’à la fin, l’harmonica portant cette envolée libératrice. Dans «Comment te dire», sans être clairement reliée à la mort, cette image de l’envolée est aussi évoquée : «Je veux être l’oiseau évitant les postes de péage». Dans ce passage, une métaphore est employée afin d’illustrer l’ampleur du sentiment libérateur. L’humain étant comme l’oiseau, il quitte pour un voyage au ciel où rien ne le freine dans son vol. Normalement, un poste de péage implique un arrêt obligatoire ainsi qu’un certain temps d’attente. De ce fait, l’oiseau n’ayant pas à s’y arrêter est complètement libre de prendre son envol.

Par ailleurs, non seulement la thématique de la mort est largement couverte dans « Le ciel est backorder », mais elle est aussi abordée dans d’autres chansons de l’album. Dans «Chanson d’eau douce», on approche la mort avec sagesse et maturité en insinuant un possible apprentissage : «Quand nous aurons enfin appris à mourir». Dans ce vers, il y a présence d’une figure d’opposition : il y a une contradiction dans le fait d’apprendre à mourir. Habituellement, le but ultime d’un apprentissage est d’avoir la capacité d’effectuer une action qui nous était auparavant difficile, voire impossible. Or, nul ne peut mourir deux fois, d’où le fait qu’il est impossible d’apprendre à mourir. Dans ce sens, en utilisant ce procédé, on suppose que la mort s’apprivoise et qu’il est potentiellement possible de faire face à cette épreuve en ayant une certaine habileté. Ainsi, tout comme dans « Le ciel est backorder », la lourdeur de ce thème est allégée. Dans l’ensemble de l’album Désherbage, les sentiments de peur et de tristesse que suscite la mort sont de mauvaises herbes qui doivent être élaguées du jardin ; la plante saine peut poursuivre sa croissance.

Dans un deuxième temps, la société actuelle en elle-même représente également une mauvaise herbe qui brime la culture des bonnes plantes : la chaleur humaine manque dans cette nouvelle ère, où la technologie ainsi que la science sont omniprésentes. L’album Désherbage met de l’avant cette thématique avec la chanson «Pouvoirs de glace». Pour imager cette époque, soit une époque qui est bien différente du passé et où le contact humain est mis de côté sur plusieurs plans, la froideur y est utilisée comme métaphore. Pour illustrer ce thème, un champ lexical est d’ailleurs employé : «glace», «fondre», «crevasses», «flocons». Tous ces mots appartenant au registre de la froideur sont utilisés pour accentuer l’image négative que la chanson «Pouvoirs de glace» fait de l’époque actuelle. La société d’aujourd’hui, soit une société de consommation qui impose une éternelle insatisfaction, pousse l’humain et toutes ses qualités à être constamment remplacé par des outils technologiques plus rentables et performants, ce qui le plonge dans une vie qui s’avère de plus en plus virtuelle et informatisée. D’ailleurs, cette présence accrue des technologies est imagée dans cette chanson à l’aide d’un champ lexical qui renvoie à cette thématique : «satellites», «ondes», «signal», «canal». Cette banque de mots composée d’éléments qui appartiennent à l’univers des communications amplifie à son tour l’impact négatif que peut avoir la technologie sur nos relations humaines.  Ainsi, les paroles de cette chanson nous transportent en quelque sorte dans une ère en crise : l’époque actuelle semble être une mauvaise période à traverser pour le locuteur. C’est d’ailleurs ce qu’il évoque lorsqu’il prétend «rêve[r] en jachères». Dans ce vers, il y a présence d’une figure de ressemblance, soit une métaphore. La jachère, c’est une terre temporairement non cultivée, permettant à la fertilité de son sol de se reconstituer, ce qui sous-entend que ce sol a été surexploité auparavant. Ainsi, la jachère peut représenter ici le potentiel, les possibilités et le talent mis de côté en étant non entretenus, le temps que la société se ressource, qu’un monde renaisse. En outre, le fait de « rêver en jachères » renvoie au concept initial de cet album, c’est-à-dire le «désherbage» de ces fameux obstacles.

Dans un troisième temps, dans Désherbage, l’amour est un sentiment vif et beau, mais d’une grande complexité. Cette thématique est abordée dans la chanson «Toit cathédrale» telle une belle et bonne plante qui mérite d’être entretenue, chose qui n’est pas simple et qui demande beaucoup de travail. D’une part, l’amour est d’une grande complexité, car le locuteur se décrit lui-même comme étant un amoureux compliqué : «L’amour exige bien des talents / Les miens sont d’une tristesse / Je sais parler en lettres attachées». Dans le dernier vers de ce passage, il y a une figure de substitution, soit une métonymie. L’écriture en lettres attachées est un style d’écriture manuscrite où les lettres sont liées, ce qui permet d’aboutir à un tracé rapide. Ce style d’écriture est plus complexe et demande généralement un certain apprentissage avant d’être maitrisé. Ainsi, lorsque le locuteur prétend savoir «parler en lettres attachées», il insinue alors qu’il s’exprime de façon plus complexe, et donc, qu’il est difficile à comprendre. Puisque la communication est un pilier en amour, le fait d’être difficile à cerner semble, pour lui, une source d’angoisse. C’est ce qu’il prétend lorsqu’il dit avoir «appris à fumer ambidextre». Cette métonymie révèle le caractère anxieux du locuteur en amour. En effet, à l’aide de cette figure de substitution, l’image du fumeur qui passe son anxiété en fumant la cigarette de façon excessive est utilisée pour accentuer les sentiments incontrôlables que peut provoquer l’amour. D’ailleurs, le fait qu’il soit «ambidextre» lui permet de fumer encore et toujours plus, ce qui révèle l’intensité de sa nervosité.

D’autre part, dans «Toit cathédrale», ce n’est pas seulement l’amoureux qui est compliqué : la relation en général l’est également. Effectivement, dans cette chanson, l’amoureux tente de rassurer sa compagne qui a besoin d’espace et de liberté : «Je peux devenir ton aire ouverte / Ou encore ton toit cathédrale». Dans ce passage, il y a deux figures de ressemblance, soit deux métaphores. D’abord, une aire ouverte, c’est un endroit qui est grand et spacieux, où il est facile de circuler, et qui n’a pas nécessairement de limite. De cette manière, lorsque l’amoureux déclare à sa compagne qu’il sera son «aire ouverte», il cherche à lui dire qu’il lui laissera tout l’espace dont elle a besoin et qu’elle ne se sentira pas oppressée par leur relation amoureuse. Ensuite, quand il ajoute qu’il sera son «toit cathédrale», une variante intéressante est apportée. Tout comme une aire ouverte, un toit cathédral est un espace dégagé et vaste qui inspire l’effet de grandeur. La différence entre ces deux espaces, c’est le toit. Celui-ci a pour utilité de protéger ce qu’il abrite des intempéries. De ce fait, quand l’amoureux témoigne à sa douce qu’il sera son «toit cathédrale», il lui exprime qu’il lui laissera toute la liberté dont elle a besoin, tout en la protégeant et en l’aidant à surmonter les obstacles qui pourront éventuellement se dresser sur leur chemin. Lorsqu’on porte attention à la manière dont Benoit Pinette interprète cette chanson, on peut d’ailleurs remarquer la tendresse et le sentiment de sécurité qu’il veut transmettre. En effet, on peut sentir dans sa voix la douceur et la légèreté, ce qui inspire confiance. La chanson «Toit cathédrale» présente l’amour comme un sentiment fort qui pousse à vouloir le bien de l’autre, mais qui détient son lot de difficultés en raison de la complexité que peut prendre cet amour.

Cette complexité s’illustre également dans «Chanson d’eau douce», où l’on peut remarquer qu’une fois de plus, l’amour est bien loin d’être simple : «Quand l’amour enlèvera sa camisole de force». Dans ce vers, l’amour est si complexe qu’il est prisonnier d’une camisole de force. Une telle camisole empêche la personne qui la porte de se servir de ses bras ; il est donc complètement impossible de s’en libérer. En insinuant que l’amour est coincé dans cet instrument de contention et qu’il ne peut s’en départir, la complexité de celui-ci s’avère alors fortement amplifiée. Dans ce sens, sur l’album, l’amour, complexe, représente une mauvaise herbe qui se doit d’être arrachée du jardin afin de favoriser le bien-être des autres plantes.

 

En somme, dans son album, Tire le coyote étale ses sentiments et procède de façon imagée en les associant à du «désherbage» : les embûches qui se présentent sur le chemin de son existence sont comparables aux mauvaises herbes qui poussent dans un jardin et qu’on doit élaguer. Ces obstacles peuvent être reliés aux sentiments d’injustice que suscite la maladie, à la froideur de la société ou encore à l’amour, qui peut parfois être bien compliqué. Or, une fois ces plantes envahissantes détruites, les bonnes plantes, celles qui sont cultivées et entretenues, peuvent poursuivre leur croissance : l’amour pur, l’espoir, le bonheur et la liberté font alors référence à ces plantes saines du jardin qui méritent d’être dégagées. Certes, l’approche poétique avec laquelle cet auteur-compositeur-interprète a écrit les dix chansons de son album lui a permis de creuser davantage les grands thèmes du quotidien. Hors de tout doute, la poésie occupe une place importance pour cet artiste. En 2020, Benoit Pinette a d’ailleurs publié son premier livre, soit le recueil de poésie La mémoire est une corde de bois d’allumage, où il aborde les sujets de l’enfance avec nostalgie.

 

[1] Louise SAVARD. « Tire le coyote, laboureur de mots et d’émotions », dans Le Nord-Côtier, 14 novembre 2018 [En ligne]. https://lenord-cotier.com/2018/11/14/tire-le-coyote-laboureur-de-mots-et-demotions/ (Page consultée le 28 avril 2021).

[2] Tire le coyote. Désherbage, La Tribu, 2017. 

© Martin Bureau / La Tribu

© Martin Bureau / La Tribu

MÉDIAGRAPHIE

 

Album étudié

Tire le coyote, Désherbage, La Tribu, 2017.

 

Sur Tire le coyote

BOUCHARD, Julie. « Tire le coyote : l’année du coyote », dans Voir, 10 décembre 2018 [En ligne] https://voir.ca/musique/2018/12/10/tire-le-coyote-lannee-du-coyote/.

 

BRUNET, Alain. « Tire le coyote : Désherbage au jardin d’innocence », dans La Presse, 19 septembre 2017 [En ligne] https://www.lapresse.ca/arts/musique/critiques-cd/201709/19/01-5134666-tire-le-coyote-desherbage-au-jardin-dinnocence-12.php.

 

--------------. « Tire le coyote : doux et charmant Coyote... », dans La Presse, 17 avril 2015 [En ligne] https://www.lapresse.ca/arts/musique/critiques-de-spectacles/201504/17/01-4862064-tire-le-coyote-doux-et-charmant-coyote.php#.

 

CORMIER, Sylvain. « Tire le coyote : Désherbage dans le jardin d’innocence », dans Le Devoir, 22 septembre 2017, p.B5.

 

LABRÈCHE, Louis-Philippe. « Désherbage », dans Le canal auditif, 21 septembre 2017 [En ligne] https://lecanalauditif.ca/critiques/critique-tire-coyote-desherbage/.

 

-------------------------------------. « GAMIQ 2015 », dans Le canal auditif, 30 novembre 2015 [En ligne] https://lecanalauditif.ca/actualites/gamiq-2015/.

 

LAPOINTE, Josée. « La poésie comme une page blanche », dans La Presse, 31 janvier 2021, p.1 et 7.

 

----------------. « Un album de reprises pour Tire le coyote », dans La Presse, 29 avril 2021 [En ligne] https://www.lapresse.ca/arts/musique/2021-04-29/un-album-de-reprises-pour-tire-le-coyote.php.

 

SAVARD, Louise. « Tire le coyote, laboureur de mots et d’émotions », dans Le Nord-Côtier, 14 novembre 2021 [En ligne] https://lenord-cotier.com/2018/11/14/tire-le-coyote-laboureur-de-mots-et-demotions/.

 

SCHREIBER, Cyril. « La poursuite du bonheur : critique de Désherbage de Tire le coyote », Chyz 94.3, 10 décembre 2017 [En ligne] http://chyz.ca/critiques-musicales/la-poursuite-du-bonheur-critique-de-desherbage/.

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