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À la manière des chansonniers

Paroles et musique d'Étienne Drapeau

 Joannie GIRARD

 

 

Né en 1978 à Québec, Étienne Drapeau est un auteur-compositeur-interprète. Sa carrière débute toutefois dans le monde du hockey ; il est même repêché par les Canadiens de Montréal, cependant une blessure met fin à son plus grand rêve[1]. C’est ainsi qu’il se tourne vers une autre de ses passions, la chanson[2]. En fait, c’est son père qui lui aurait transmis son amour des mots, de la littérature. Il décide donc, en 2004, de s’inscrire à Star Académie. Cette année-là, Étienne Drapeau est le premier à quitter l’aventure ; comme il l’a confié en entrevue, ce court cheminement lui a permis de mieux se découvrir, de s’apercevoir qu’il n’était pas fait pour être interprète[3]. Pour s’épanouir, il devait chanter ses propres compositions. Il crée donc sa propre maison de disques et publie son tout premier album, Je l’ai jamais dit à personne, en 2006.[4]

Un deuxième album allait suivre deux ans plus tard, Étienne Drapeau, puis un troisième, Paroles et musique, qui s’est écoulé à plus de 30 000 exemplaires[5] et qui est l’un de ses plus importants projets encore à ce jour. Il ne voulait pas produire un simple album : Paroles et musiques[6] devait donner l’impression d’être un livre, tout a dû être approuvé par l’artiste[7].

Si on analyse ce troisième album, on constate qu’il se distingue du monde pop dans lequel Étienne Drapeau gravite. En effet, l’auteur-compositeur-interprète se rapproche plutôt du mythique mouvement des boîtes à chansons. Tout de cet album, la pochette, sa manière de se présenter (la persona), les instruments utilisés et ses textes se rapportent aux années de Raymond Lévesque, Félix Leclerc et Gilles Vigneault.

Le mouvement des boîtes à chansons

C’est durant la Révolution tranquille, dans les années 1960, que ce mouvement collectif prend de l’ampleur. Le mouvement est inspiré de Félix Leclerc. Il a en effet influencé des artistes tels que « Jean-Pierre Ferland, Jean-Paul Filion, Claude Gauthier, Sylvain Lelièvre, Pierre Létourneau, Claude Léveillée, Raymond Lévesque, Monique Miville-Deschênes, Marie Savard, Gilles Vigneault et combien d’autres »[8]. Comme Leclerc, les artistes des boîtes à chansons se présentaient sur scène seuls, avec une guitare (ou un  piano), dans de petites salles, comme des bars ou des cabarets sans artifice. L’authenticité prône sur le confort : les salles ont un éclairage rudimentaire, les spectateurs sont assis sur de simples chaises ou carrément par terre sur des coussins, les artistes se présentent sur scène avec un petit banc en bois et un instrument non amplifié. Cette présentation rudimentaire installe entre les spectateurs et les chanteurs un climat de proximité.

Le chansonnier rédige ses textes et en compose très souvent la musique. Ses textes prônent des valeurs universelles comme l’amour, l’amitié, la justice et la liberté ; on peut penser à des pièces comme « Moi, mes souliers » de Félix Leclerc ou « Quand les hommes vivront d’amour » de Raymond Lévesque. Cependant, les chansonniers, dans le contexte de la révolution tranquille, ont exprimé un engagement politique et social auquel les jeunes se sont associés : tel est le cas de la pièce « L’alouette en colère » de Leclerc, où il réagit à la crise d’Octobre, ou celle de Claude Dubois, « Comme un million de gens », qui aborde le quotidien de l’ouvrier. Les chansonniers ont aussi véhiculé des thèmes à la source de l’identité du peuple québécois : le pays, son climat, son vaste territoire, sa langue, son histoire. Le mouvement est donc intimement lié au développement de la société québécoise des années 1960.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un livre en guise de pochette

Encore aujourd’hui, des artistes, comme Étienne Drapeau, traînent avec eux quelques fragments de ce glorieux héritage. Il a d’ailleurs fait ses débuts comme chansonnier[9]. Cette influence du mouvement chansonnier se perçoit dès la pochette, une pochette sobre, à l’apparence volontairement « classique ». Pour la présentation de son album Paroles et musique, Étienne Drapeau a réfléchi à chaque élément de la pochette :  

Ça fait à peu près un an qu’on travaille tout le concept du disque. Il y a un an déjà, avec les gens

de mon équipe, je discutais de la photographie de la pochette, l’infographie. On a mis du temps.

Les gens qui vont acheter le disque vont avoir l’impression de tenir un livre dans leurs mains.[10]

Son souhait de voir la pochette de son album ressembler à un livre se remarque autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la pochette. La surface imite la texture d’une vieille couverture de livre en cuir. En plus, sur la partie qui relie la première et la dernière page de couverture de l’album, un effet de rondeur est produit pour donner du relief au « livre ». L’aspect intérieur et les pages du livret donnent aussi l’impression de tenir un vieux bouquin parce que, sur les pages du livret, il y a de petites taches jaunes, comme ces taches qui apparaissent dans un livre qui a de l’usure. La combinaison de tous ces aspects laisse penser qu’il s’agit d’un livre et non d’un album de musique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres éléments de la pochette laissent la même impression. D’abord, il est possible de retrouver les paroles de toutes les chansons écrites dans un petit livret. Ce petit « recueil » rappelle lui aussi l’esthétique d’un livre. Tout comme le début d’une œuvre, le livret comporte une table des matières où les titres des chansons deviennent les chapitres ; ils sont disposés dans leur ordre d’écoute, tout comme les chapitres le sont pour la lecture. De plus, la liste de remerciements, qui s’adresse entre autres à des membres de sa famille tels que son père, sa mère, son filleul, qui ont été là pour l’encourager, contribue à l’aspect livresque de l’album. Ces remerciements sont écrits sur une petite enveloppe brune qui comporte une feuille blanche : il s’agit clairement d’un clin d’œil aux enveloppes mises dans les livres d’une bibliothèque pour noter les emprunts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grâce aux éléments présents sur la pochette, on peut distinguer la persona de chansonnier d’Étienne Drapeau. Il se présente d’abord sans nom de scène, sans « un pseudonyme choisi par une personnalité du spectacle (chanteur, comédien, humoriste…) »[11]. Pour conserver son authenticité, il ne s’est pas créé de pseudonyme, lorsqu’il se présente à son public, il le fait sous son réel nom. Le fait de s’exposer sans artifice est une caractéristique très importante des chansonniers, ils se présentent sous leur vrai jour, qu’ils se nomment Gilles Vigneault ou Claude Gauthier.

Les chansonniers accordaient également une grande importance à leur présentation : ils se montraient sur scène vêtus sobrement mais de manière soignée. On retrouve dans l’album plusieurs photos d’Étienne Drapeau habillé ainsi, vêtu d’un habit veston-cravate. Cette manière de se vêtir traduit son appartenance au mouvement des boîtes à chansons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme on peut le noter sur l’image précédente, la pochette laisse aussi croire que l’artiste se produit avec une guitare ou un piano, donnant une certaine simplicité à ses œuvres : « C'est par souci de s'inscrire dans la longévité qu'Étienne Drapeau met l'accent sur sa voix, devant des arrangements discrets, piano et guitare »[12]. Ce sont les mêmes instruments de musique que les chansonniers des boîtes à chansons privilégiaient, préférant le son véritable et authentique de l’instrument plutôt que les sonorités électriques du rock’n’roll qui se développe à l’époque des années 1950. Par conséquent, tel que le montre la pochette, Étienne Drapeau correspond à une version moderne de la persona du chansonnier.

Des textes « chansonniers »

 

Il y a, dans le livret, une autre image marquante : celle d’une machine à écrire, un instrument qui, de nos jours, n’est plus utilisé. Sa présence révèle une manière un peu vieillotte de rédiger un texte, certes, mais elle traduit surtout l’importance qu’on peut accorder au geste d’écrire, au travail que cela représente. Ces textes sont d’ailleurs au cœur du mouvement des boîtes à chansons : les textes des chansonniers ont souvent pour thématiques l’amour, l’amitié, les saisons, la liberté ou encore on y dénonce les injustices. Sur l’album Paroles et musiques, il est possible de retrouver de fait plusieurs de ces thématiques, le reliant à nouveau au mouvement.

L’album est axé principalement sur l’amour et plus précisément l’amour envers les femmes : « Les femmes que j’ai aimées », « Les saisons de notre amour » ou encore la chanson la plus populaire, « T’es ma femme, t’es la plus belle ». Cette dernière chanson, plus que toutes les autres, occupe une place de choix dans le répertoire d’Étienne Drapeau : à l’approche de la création de son troisième album, il sentait le besoin d’écrire la chanson qui allait le suivre toute sa vie, celle qui allait durer malgré les années. « T’es ma femme, t’es la plus belle » a été dès sa sortie un succès à la radio. Encore aujourd’hui, c’est l’une des chansons les plus demandées lors des mariages[13]. On tente d’y exprimer le sentiment qu’un homme réellement amoureux peut éprouver envers la femme de sa vie :

T’es ma femme, t’es la plus belle
Dans tout l’univers et le ciel
J’ai jamais rien vu d’aussi beau
Pour te décrire, y a pas de mots

Dans ces paroles, on exprime que pour un homme amoureux fou de sa femme, il ne peut rien y avoir de plus beau, aucune autre femme ne peut être aussi belle. Sa beauté est si intense que l’homme n’arrive même pas à la décrire, elle surpasse tout ce qui existe sur Terre, dans l’univers et dans le ciel. Ainsi, la beauté est exagérée pour illustrer la puissance et la force de l’amour que peut ressentir un homme.

 

Dans le refrain, on remarque une énumération qui illustre à quel point un homme peut être prêt à tout pour cette femme qu’il aime autant :

T’es ma femme, je suis à toi
Je te donne tout c’que je suis
Mes mains, mon regard et ma voix
Mes jours et mes nuits

Il est prêt à faire n’importe quoi, même se donner lui-même. De plus, l’utilisation d’un registre de langue familier (« T’es ma femme », « c’que je suis ») rend la déclaration d’amour plus vraie, plus sincère. L’écriture de chansons à texte, notamment de chansons à thématique amoureuse, motive tout particulièrement Étienne Drapeau : « Moi, j'y crois, aux chansons d'amour. Quand Jean-Pierre Ferland ne sera plus là - pas que je sois à son niveau, loin de là - mais quand il sera parti, il faudra qu'il y en ait d'autres qui écrivent des chansons d'amour... »[14]. Et cette référence à Jean-Pierre Ferland, c’est à nouveau une façon de s’inscrire dans l’héritage des chansonniers, Ferland en étant l’une des figures marquantes.

La nature est une autre thématique universelle qu’on peut associer au mouvement des boîtes à chansons. En effet, les chansonniers décrivent fréquemment la nature, notamment ce qui caractérise le territoire québécois comme les saisons, le climat, les cours d’eau, les vastes forêts. Dans certaines de ses chansons, Étienne Drapeau tire son inspiration de la nature. C’est notamment le cas dans la chanson « Les saisons de notre amour », où il utilise des termes comme : « feuilles d’automne », « septembre », « novembre », « flocon d’hiver », « février », « fleurs de printemps », « brise d’avril » et « parfums d’été ». Dans cette chanson, les saisons illustrent le temps qui passe au rythme de l’automne, de l’hiver, du printemps, de l’été. Les saisons qui défilent trop rapidement reflètent ainsi le temps, qui passe lui aussi trop rapidement.

Par ailleurs, Étienne Drapeau accorde une grande importance à son public, ce qui peut encore là être relié à la persona du chansonnier : la proximité avec le public créée dans le cadre des boîtes à chansons, où l’espace était souvent réduit, se révèle dans la chanson « Paroles et musique » Cette pièce témoigne en effet de cette proximité, de cet attachement envers le public :

 

Vous faites partie de ma mémoire
Vous êtes mon pays, mon exil
Vous êtes mes rêves et mes espoirs
Vous êtes mon naufrage et mon île

Le protagoniste de la chanson considère son public, personnalisé par le pronom « vous », comme son passé (« ma mémoire »), son présent (« mon pays »), mais également comme son futur (« mes rêves et mes espoirs »). Ainsi, s’il peut réaliser tous ses désirs et accomplir sa carrière comme il le souhaite, c’est grâce à ce public qui le supporte dans les hauts comme dans les bas : ce public est à la fois le témoin de son « naufrage » et l’« île » où le naufragé trouve refuge. L’auteur-compositeur-interprète a souvent manifesté sa reconnaissance à l’égard du public et pas seulement sur disque. Lors d’une certaine soirée aux Voûtes de Napoléon (l’une des rares boîtes à chansons subsistant à Québec), alors qu’un chansonnier interprétait sa chanson « T’es ma femme, t’es la plus belle », Étienne Drapeau, discrètement présent dans l’auditoire, a décidé de se joindre à lui pour interpréter en duo son succès.[15]

 

Si, à première vue, les textes d’Étienne Drapeau semblent peu engagés, certaines de ses chansons montrent l’inverse. Il dénonce par exemple, dans sa chanson « Enfants d’ailleurs, enfants d’ici », les conditions déplorables que peuvent vivre certains enfants sur la planète : « pieds nus », « bidonvilles », « détresse », « mépris », « labeurs », « profits », « douleurs », «famines ». Comme en témoigne ce champ lexical, on met en scène dans la pièce des enfants exploités pour faire de l’argent, des enfants privés d’éducation, des enfants obligés de travailler qui, souvent, migrent vers d’autres pays où les conditions de vie ne sont pas plus avantageuses. Cet engagement est un autre exemple de l’influence des boîtes à chansons : en effet, les chansonniers avaient tendance à prendre parole dans leurs chansons, à dénoncer les injustices, à s’impliquer socialement. Étienne Drapeau est entre autres porte-parole de Sainte-Justine au cœur du monde, ambassadeur pour Opération Enfant-Soleil[16] et il a déjà avoué, en entrevue, que ce qu’il désirait « d'abord et avant tout, c'est défendre la culture francophone »[17]. Cet engagement et cet attachement à la langue française, ce sont encore des traces du mouvement des chansonniers.

 

En somme, Paroles et musique d’Étienne Drapeau est un album qui rappelle la belle époque des boîtes à chansons. Que ce soit par la pochette, sa persona ou ses textes, l’album plonge son public dans l’univers des premiers chansonniers québécois. Plusieurs des artistes québécois actuels se sont réfugiés dans des courants plus contemporains, certains ont suivi le mouvement pop. Toutefois, d’autres artistes, comme Étienne Drapeau, semblent eux aussi attachés aux courants d’autrefois : Fred Pellerin chante les légendes de son village ; le folklore québécois inspire nombre d’artistes tels que Mes Aieux ; l’esthétique des chansonniers se retrouve chez Vincent Vallières ou Patrice Michaud. Les courants traditionnels ne semblent pas être en voie de s’éteindre…

 

[1] Yves BERGERAS. « Étienne Drapeau : « marchand de bonheur », dans Le Droit, le samedi 24 octobre 2020, p.M11.

[2] Jean-François TARDIF. « Étienne Drapeau : glorieux passé presque oublié », dans Le Soleil, le 6 février 2017, p.44.

[3] Marie-Ève GOULET. « Revivez les moments marquants de l’édition 2004 de Star Académie », dans 7 Jours, le 6 février 2021 [En ligne] https://www.7jours.ca/2021/02/06/revivez-les-grands-moments-de-ledition-2004-de-star-academie (Page consultée le 13 novembre 2023).

[4] Ibid.

[5] Vanessa GUIMOND. « Pour un monde meilleur », dans Le journal de Québec, samedi 20 octobre 2012, p.W25.

[6] Étienne DRAPEAU. Paroles et musique, MP3 Disques, 2010. À moins d’indications contraires, toutes les paroles des chansons exploitées dans ce travail sont tirées du livret de cet album. Pour alléger la présentation, la référence ne sera donc pas indiquée à chaque fois.

[7] Serge DROUIN. « C’est mon meilleur album à vie », dans Le journal de Québec, 18 septembre 2010, p.W42.

[8] Bruno ROY. « Chansonniers », dans Encyclopédie Canadienne [En ligne] thecanadianencyclopedia.ca (Page consultée le 16 mai 2023).

[9] Jean-François TARDIF. « Étienne Drapeau : glorieux passé presque oublié », op.cit.

[10] Serge DROUIN. « C’est mon meilleur album à vie » - Étienne », op.cit.

[11] LA LANGUE FRANÇAISE. « Nom de scène », dans Dictionnaire de la langue française [En ligne] lalanguefrancaise.com (Page consultée le 22 mai 2023).

[12] Valérie LESAGE. « Les lettres d’amour », dans Le Soleil, samedi 25 septembre 2010, p.A6.

[13] Marie-Pier CLICHE. « Entrevue avec Étienne Drapeau » [En ligne] http://www.missvay.com/2017/05/entrevue-avec-etienne-drapeau.html (Page consultée le 23 mai 2023).

[14] Valérie LESAGE. « Les lettres d’amour », op.cit.

[15] Étienne DRAPEAU, publication du 22 août 2022 [En ligne] https://www.facebook.com/watch/?v=402441465350974 (Page consultée le 13 novembre 2023).

[16] Étienne DRAPEAU. Étienne Drapeau [En ligne] etiennedrapeau.ca (Page consultée le 22 mai 2023).

[17] Vanessa GUIMOND. « Pour un monde meilleur », op.cit.

©MP3 Musique / Étienne Drapeau

©MP3 Musique / Étienne Drapeau

©MP3 Musique / Étienne Drapeau

©MP3 Musique / Étienne Drapeau

MÉDIAGRAPHIE

 

Album étudié

Étienne DRAPEAU. Paroles et musique, MP3 disques et Mario Pelchat, 2010.

 

 

Sur Étienne Drapeau

BERGERAS, Yves. « Étienne Drapeau : « marchand de bonheur », dans Le Droit, le samedi 24 octobre 2020, p.M11.

 

BLOC NOTES. « Étienne Drapeau », dans Bloc-notes. [En ligne] Étienne Drapeau - Bloc Notes Music Éditions / Publishing.

 

CLICHE, Marie-Pier. « Entrevue avec Étienne Drapeau » [En ligne] http://www.missvay.com/2017/05/entrevue-avec-etienne-drapeau.html.

 

DRAPEAU, Étienne. « Étienne Drapeau » [En ligne] etiennedrapeau.ca.

 

DROUIN, Serge. « C’est mon meilleur album à vie » - Étienne », dans Le journal de Québec, 18 septembre 2010, p.W42.

 

GOULET, Marie-Hélène. « Revivez les moments marquants de l’édition 2004 de Star Académie », dans 7 jours, 6 février 2021 [En ligne] https://www.7jours.ca/2021/02/06/revivez-les-grands-moments-de-ledition-2004-de-star-academie.

 

GUIMOND, Vanessa. « Pour un monde meilleur », dans Le journal de Québec, samedi 20 octobre 2012, p.W25.

 

LESAGE, Valérie. « Les lettres d’amour », dans Le Soleil, samedi 25 septembre 2010, p.A6.

 

ROY, Bruno. « Chansonniers », dans Encyclopédie Canadienne [En ligne] thecanadianencyclopedia.ca.

 

TARDIF, Jean-François. « Étienne Drapeau : glorieux passé presque oublié », dans Le Soleil, le 6 février 2017, p.44.

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